Du 14 au 16 février, trois spectacles seront proposés à la salle André-Raynoird.
« La dernière fois » – Compagnie La Neige est un mystère
Vendredi 14 février à 20 h 30
Après s’être confrontés aux débuts avec Adam et Ève dans « La Première Fois », la compagnie explore la fin dans ce qui sera « La Dernière Fois », un spectacle touchant et drôle à propos de la mort, sujet immense et universel dont on ne sait pas grand-chose.
La trame : Deux clowns se questionnent sur la mort. Leurs questionnements les mènent au vertige. Trouveront-ils matière à amadouer leurs angoisses ? Et les nôtres ?
Une conférence : Ce sera le second volet d’un diptyque : comme pour le premier spectacle, ce sera une conférence. Une fausse conférence, animée et jouée par des clowns.
Sur un fil : Dans un rapport direct avec le public, le rôle de conférenciers met les clowns en danger. Ils doivent assurer. Ils doivent tenir le public en haleine et ne peuvent pas vaciller. Comme au cirque, ils ne doivent pas tomber. Pour les clowns, le plus grand des dangers c’est celui de décevoir le public. Le bide pour eux, c’est la mort.
Et c’est face au danger, que les clowns se révèlent. C’est dans la difficulté qu’ils dévoilent leurs failles, c’est dans l’urgence qu’ils trouvent les ressources les plus singulières pour s’en sortir.
L’urgence de trouver des réponses va être grandissante au fil du spectacle.
« Si Devos nous était conté » – Angel Ramos Sanchez
Samedi 15 février à 20 h 30
Se frotter à l’oeuvre de Raymond Devos s’apparente toujours à un exercice périlleux tant l’artiste donnait vie à ses textes au travers de sa gouaille, son énergie et son physique.
Angel Ramos Sanchez est un grand admirateur du « joueur de mots » mais il ne lui ressemble en rien. Plutôt menu et discret.
En se réappropriant les textes du grand Raymond, l’artiste lui rend hommage ; un hommage à la fois délicat, appliqué et sincère pour ne pas trahir l’esprit.
Par contre, dans la forme, Angel Ramos Sanchez passe par un personnage qui se réapproprie les textes de Devos pour les livrer à sa manière : les mots sont les mêmes mais l’interprétation est revisitée.
Parfois accompagné sur scène par un pianiste, Angel joue avec le public. Il mise sur l’interactivité avec tout ce que cela a de drôle et d’imprévu. En bon comédien rompu à l’art de l’improvisation, il réagit à toutes les situations en y ajoutant une bonne dose d’humour.
« A toute bubure » – Compagnie Nosferatu
Dimanche 16 février à 17 h
Les chansons de Pierre Perret, c’est mon enfance. C’est les départs en vacances dans la vieille Coccinelle avec son vieux radio-cassette. C’est mon père et ma mère amusés et agacés de m’entendre chanter à tue tête « vaisselle cassée c’est la fessée, vaisselle foutue pan pan cucul ».
Souvent, je ne comprenais pas tous les mots de ces chansons. Des mots rigolos, des mots inventés, des mots qu’on n’a pas le droit de dire.
En grandissant ces chansons m’ont accompagnée, elles ont fait leurs chemins. Ces chansons gaies et drôles, ces chansons tristes, ces chansons aux sujets qui bousculent pour proposer un concert théâtralisé, enjoué et impertinent, qui pose des questions sur notre époque.
Avec plaisanterie ou sérieux, cette écriture mordante, ces tableaux de moeurs parfois burlesques et toujours minutieux, révèleront avec pertinence les lacunes d’une société plus que jamais agitée d’inquiétantes convulsions.
C’est ça, un spectacle tout simplement humain, réjouissant et éclairé pour les petits et les grands.
Certains diront : « et c’est tout, rien de plus ? » Oui c’est bien ça, rien de plus. Un simple spectacle qui fait du bien et réunit les générations. Rien de plus, c’est déjà ça !
Salle André-Raynoird
10 € – tarif réduit 6 €
Abonnement : à partir de trois spectacles de la Saison Culturelle
Renseignements : 04 73 62 79 98 ou billetterie@ville-romagnat.fr