La commune de Romagnat accorde une place importante à la gestion de son environnement naturel et de ses espaces verts.
La commune de Romagnat, accompagnée par le Conservatoire d’Espaces Naturels Auvergne et l’association l’Etonnant Festin, a lancé un projet pour sauvegarder les variétés de figuiers et créer un verger conservatoire sur le territoire de Clermont Auvergne Métropole.
Diverses actions seront mises en œuvre :
Avec ses grandes feuilles divisées en trois à sept lobes, ses fruits murissant en été ou en automne, le figuier, qui pousse à proximité de la vigne, appartient aux paysages clermontois. C’est aussi un arbre de voyage, transporté, transplanté, naturalisé, par des femmes et des hommes venus des pays méditerranéens s’installer dans la région clermontoise, à la source de nombreuses préparations alimentaires.
La première phase de ce projet est d’inventorier les figuiers pour connaître, identifier et qualifier les différentes variétés qui prospèrent dans la métropole.
Pour faciliter ce collectage de terrain, le CEN Auvergne a mis en place un inventaire participatif en ligne : toute personne peut ajouter la localisation d’un figuier et préciser les caractéristiques de ses fruits pour alimenter une base de données.
Des collectes de boutures, marcottes, fruits sont en cours. L’association l’Etonnant Festin prend en charge le recueil de témoignages sur les pratiques culturales, culturelles et culinaires.
Par la suite, le matériel végétal collecté pourra être multiplié en vue d’une redistribution vers les communes de Clermont Auvergne Métropole.
Le verger sera constitué de la sélection de variétés représentatives du territoire.
Une pépinière temporaire a été créée à Romagnat en mars 2024. Les cinq premiers cultivars collectés depuis 2 ou 3 ans y ont été plantés, en attendant une mise en place définitive dans le futur verger. Ces jeunes plants nécessitent, pour une bonne reprise, un apport régulier en eau afin de faciliter leur enracinement.
La collection sera complétée chaque année par l’implantation de boutures et de marcottes réalisés par les bénévoles. La multiplication et la conservation des variétés commencera pour constituer une pépinière communale puis un ou des vergers de collection par la diffusion des arbres et variétés sur le territoire.
Sera ensuite élaboré un protocole d’analyse des variétés, de suivi des arbres en collection et d’entretien du terrain.
Les parcs créent des îlots de fraîcheur, améliorent la qualité de l’air et permettent le développement de la biodiversité.
Ces dernières années, des arbres ont été coupés dans le parc de Tocqueville. En effet, ils présentaient des faiblesses dangereuses dans un espace ouvert au public et accueillant des enfants. Pour compenser ces abattages préventifs, la municipalité a engagé plusieurs campagnes de plantations depuis 2018 avec pour objectif de planter deux arbres pour un arbre coupé.
Les essences d’arbres sont sélectionnées pour s’adapter au changement climatique et notamment aux périodes de sécheresse, tout en résistant aux températures hivernales.
Une quarantaine d’essences, à la fois des feuillus et des conifères, a été sélectionnée : plusieurs variétés d’érables et de chênes, des muriers mais aussi un pin maritime, un épicéa de Serbie, un mélèze ou des cèdres… Des cartels ont été fixés sur les structures qui les protègent pour les identifier.
En 2019, un verger d’arbres fruitiers a été planté sur une parcelle communale de la zone Natura 2000 de Chomontel. Ces variétés locales ont été choisies en concertation avec le Conservatoire des Espaces Naturels.
La végétalisation est également favorisée lors de nouveaux aménagements de l’espace public. Ainsi, une trentaine d’arbres a été plantée sur la place François-Mitterrand lors des travaux de réaménagement qui ont eu lieu en de 2019 à 2021. Une étude est en cours pour végétaliser la cour de l’école Jacques-Prévert.
Depuis 2018, plus d’une centaine d’arbres ont été plantés principalement dans le parc de Tocqueville et place François-Mitterrand mais aussi dans d’autres quartiers de Romagnat ainsi qu’à Opme et à Saulzet-le-Chaud.
En 2023, une forêt de Miyawaki (petite forêt à la végétation dense plantée dans des milieux urbains ou périurbains et fonctionnant selon les principes d’une forêt naturelle, inspirée par le botaniste japonais Akira Miyawaki) a été plantée entre l’esplanade de la mairie et l’ancien FLEP par les élèves de 4 classes. Une campagne de plantation citoyenne a eu lieu les 25 et 26 novembre dans le parc de Tocqueville et à Saulzet-le-Chaud. D’autres arbres ont été plantés à Opme par des élèves de l’EREA, à l’école Jacques-Prévert dans le cadre de la végétalisation de la cour, à l’espace Bernard-Brajon, etc.
Un conservatoire des figuiers est également en projet grâce à un partenariat entre la commune de Romagnat et Clermont Auvergne Métropole, associés à l’Etonnant festin et au Conservatoire d’Espaces Naturels-Auvergne (CEN).
Les haies nourricières, composées d’arbustes, servent de refuge pour de nombreux animaux : petits oiseaux, papillons et autres coléoptères dans les branches, hérissons et lézards à leur pied.
Depuis 2021, 580 mètres de haies composées d’essences telles que sureau, lilas, prunelier, noisetier, cornouiller fusain, viorne… ont été plantées dans le parc de Tocqueville et à Opme.
En présentant un justificatif de domicile, les Romagnatois peuvent retirer en mairie un sachet de graines de fleurs pour embellir leur rue.
Ce sachet est composé d’un assortiment de graines de fleurs sauvages et horticoles permettant de couvrir environ 1 m2 de surface.
Les graines peuvent être semées au printemps ou à l’automne et sont destinées à l’espace public : pied d’un mur, d’un bâtiment ou d’un arbre, interstices de trottoir…
Outre apporter des couleurs dans la ville et nourrir les insectes, végétaliser les rues apporte une réponse aux enjeux énergétiques et écologiques et présente de nombreux avantages pour l’environnement :
Une campagne de préservation a été menée en faveur des hirondelles de fenêtres, avec l’installation de nichoirs sur certaines façades du bourg de Romagnat à l’aide d’un camion-nacelle. Cet aménagement a été fait avec l’accord des propriétaires des maisons.
Cette action s’inscrit dans la continuité d’une politique de sauvegarde, menée par la LPO locale, visant à maintenir des effectifs encore stables (entre 40 à 70 nids occupés et répertoriés tous les ans depuis 2009).
Si la pose de nichoirs artificiels dans des lieux adaptés donne des résultats positifs (rue de Montrognon et rue Maréchal-Foch), il importe également de protéger les colonies existantes.
Plusieurs rapports publiés alarment sur la régression sans précédent de certaines populations d’oiseaux, même les plus communes.
Différents facteurs sont en cause : les insecticides affectant leur ressource alimentaire et l’appauvrissement ou la disparition de leur habitat. Or, l’alimentation et la protection de leur lieu de vie sont les deux conditions de survie d’une espèce animale.
Il a également été constaté que les nids naturels, constitués de boue séchée, avaient tendance à se désagréger plus facilement sous l’effet des températures estivales excessives de ces dernières années et que ces passereaux avaient du mal à reconstruire au bout de deux ou trois ans seulement de nouveaux nids par manque d’eau.
Les colonies d’hirondelles de fenêtre sont des auxiliaires précieux : ces migrateurs sont d’efficaces insectivores, luttant notamment contre les proliférations de moustiques.
En France, l’hirondelle de fenêtre bénéficie d’un statut de protection par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature : il est formellement interdit de leur porter atteinte ainsi qu’aux nids et aux couvées.
Le service Espaces Verts gère environ 22 hectares d’espaces verts (tonte, fleurissement, taille…).
Dès le début des années 2010, les élus avaient décidé d’arrêter l’usage de produits phytosanitaires sur les espaces verts de la mairie et du parc l’entourant, ainsi que pour les écoles.
La commune s’est engagée en mai 2013 au niveau 2 de la Charte d’entretien des espaces publics portée par la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) d’Auvergne dans le cadre de Phyt’eauvergne. Depuis 2016, la commune n’utilise plus aucun produit phytosanitaire (hormis le cimetière qui continue à recevoir quelques traitements faiblement dosés).
L’achat, l’utilisation et la détention de produits phytosanitaires par les particuliers est interdite. Chaque citoyen peut adopter des techniques de jardinage écologique permettant de ne plus recourir au désherbant.
Consultez le site spécialisé mieux-jardiner.fr.
Vous y trouverez
Une vigne et un verger ont été plantés sur des parcelles communales situées sur le puy de Chomontel dans la zone Natura 2000. Ces projets ont pour but de favoriser la biodiversité en préservant les cultures locales.
Une vigne participative a été plantée en 2018 sur une parcelle communale. Après avoir financé et planté cette vigne, les membres de l’association Les Fessous de Romagnat exploitent (taille, entretien, vendanges…) et vinifient les récoltes avec l’aide et les conseils des viticulteurs Joseph et Etienne Cournol.
En 2019, une vingtaine d’arbres fruitiers ont été plantés à proximité de la vigne. La sélection des variétés a été faite avec le Conservatoire des Espaces Naturels-Auvergne, gestionnaire de la zone Natura 2000. Des variétés locales de cerisiers, de pruniers, de figuiers, de pommiers, de poiriers, mais aussi un néflier, un cognassier et un noisetier ont été sélectionnés.
L’ONF (Office National des Forêts) gère 52,30 hectares de forêts (feuillus et résineux, situés à Opme et Saulzet-le-Chaud) dans le cadre d’un plan d’action d’exploitation et d’aménagement des espaces forestiers pour la période 2014 – 2033.
L’objectif est de maintenir un état boisé pour préserver une qualité du paysage périurbain tout en renouvelant les peuplements de façon durable.
Deux types d’actions sont programmés :
L’ONF s’est engagé à maintenir les milieux ouverts, les zones humides et les lisières diversifiées, à conserver des bois morts et des souches hautes et à programmer les coupes et travaux en fonction des périodes sensibles des cycles des espèces rares ou protégées.
Les ambroisies sont des plantes invasives originaires d’Amérique du Nord dont les inflorescences mâles et femelles sont sur la même plante. Elles sont en fleur d’août à octobre, leur pollinisation se fait par le vent. Les pollens de l’ambroisie sont très allergisants et, à cause de la floraison tardive, entraînent des symptômes similaires au rhume des foins mais plus sévères et pouvant se compliquer.
Si vous repérez des plants d’ambroisie, vous pouvez facilement les arracher et les jeter à la poubelle. L’élimination de l’ambroisie doit se faire avant pollinisation et avant grenaison.
Si vous voyez une zone infestée par l’ambroisie, vous pouvez la signaler